Lutte pour le climat : le combat continue !

Depuis 2017, notre majorité a placé la lutte pour le climat au cœur de son action politique. Fermeture des centrales à charbon, verdissement du parc automobile, lutte contre l’artificialistation des sols, arrêt des projets de Notre-Dame-des-Landes, d’Europacity ou de la Montagne d’or… les exemples ne manquent pas.
A la suite de la Convention citoyenne pour le climat initiée par le Président de la République, nous avons décidé d’accélérer plus encore notre engagement pour la lutte contre le dérèglement climatique.
Parmi les propositions des citoyens, l’une d’entre elles nécessite l’accord des deux chambres du Parlement pour être adoptée et offrir aux Français la possibilité de trancher par référendum : la modification de l’article 1er de notre Constitution pour y intégrer la lutte pour le climat.
Cette modification de la Constitution, le Président de la République l’a souhaitée et nous l’avons portée, avec notre groupe et nos partenaires de la majorité, à l’Assemblée nationale.
Comme vous le savez, en janvier dernier, j’ai été nommé rapporteur de ce texte d’ampleur avec une ambition claire et affichée : parvenir à un accord avec le Sénat pour que le référendum puisse se tenir et faire de la France le premier pays européen à intégrer la lutte pour le climat dans sa Constitution.
Conformément à l’engagement du Président de la République, notre majorité a respecté le travail des citoyens en adoptant leur proposition, sans en modifier une virgule.
A l’Assemblée nationale et au Sénat, la droite a fait montre d’un climato-scepticisme rarement égalé et a refusé de s’engager à nos côtés.
Par deux fois, et malgré la main tendue de notre groupe a travers un amendement que j’ai porté et qui avait pour objectif de parvenir à un consensus, le Sénat s’est opposé au référendum climat.
Face à ce blocage manifeste, le Premier ministre Jean Castex a annoncé hier la fin de ce processus de révision constitutionnelle. Je le regrette profondément, mais il ne pouvait pas en être autrement face à l’archaïsme du Sénat. La droite conservatrice portera pour longtemps la responsabilité de ce blocage institutionnel.
A l’heure où le dérèglement climatique menace chaque jour un peu plus notre planète, à l’heure où une nouvelle extinction de masse des espèces guette, une partie de la classe politique a fait primer ses intérêts partisans sur l’intérêt général.
Pour notre majorité et avec le Président de la République Emmanuel Macron, le combat continue. Nous porterons jusqu’au bout de ce quinquennat et au-delà la lutte pour le climat et la préservation de l’environnement. Nous le ferons avec les Français, en continuant à inventer une écologie du pragmatisme et des solutions.

Pieyre-Alexandre Anglade

Permanence parlementaire

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