Ma lettre d’information du 29 mars 2021

Madame, Monsieur, mes chers compatriotes,

Vous le savez, car vous le vivez au quotidien, l’Europe subit de plein fouet la troisième vague de l’épidémie de COVID 19. L’apparition brutale des variants a changé la donne, obligeant de nombreux États à prendre de nouvelles mesures de freinage. Heureusement, le vaccin est là. C’est notre plus grande chance. Les prochaines semaines verront donc une montée en puissance de la vaccination et tous les efforts des Européens se concentreront sur un seul objectif : vacciner, vacciner et vacciner encore.

Mais indépendamment de la stratégie vaccinale, la gestion de la situation épidémique, nécessite de constants efforts d’adaptation. Ceci est tout aussi valable pour la France que pour les autres États du Benelux. Je sais cependant que les mesures de restriction aux frontières et leur prolongation incessante, en particulier en Belgique, pèsent très lourdement sur nos vies quotidiennes. Voilà plusieurs mois que j’alerte et interpelle les autorités belges sur cette mesure de restriction prise unilatéralement et contraire au principe de libre circulation au sein de l’espace Schengen. Des mesures alternatives existent, elles doivent être mobilisées. Jusqu’à présent, la situation reste bloquée, mais je ne perds pas espoir et persisterai, je vous l’assure, dans mes efforts. 

Mes chers compatriotes, ce moment très difficile, que nous affrontons maintenant depuis un an, ne nous a cependant pas détournés de l’objectif de transformation de notre pays porté par le Président de la République, Emmanuel Macron, et par la République en Marche. Cette volonté s’exprime dans tous les secteurs de la vie du pays, dans son économie mais aussi dans le domaine de la préservation de l’environnement et dans la lutte contre le dérèglement climatique.

J’ai porté ces dernières semaines et fait adopter par l’Assemblée nationale le projet de réforme proposé par le Président de la République pour intégrer la lutte contre le dérèglement climatique à l’article 1er de la Constitution de notre République. Si le Sénat ne s’oppose pas à cette réforme et si le peuple français la valide par référendum, alors nous aurons fait un grand pas en faveur de la sauvegarde de notre planète et nous pourrons être fiers de devenir le premier pays européen à inscrire la lutte contre le dérèglement climatique dans sa Constitution. Soyez assurés que je continuerai à travailler sans relâche aux côtés du Président de la République pour gagner ce combat crucial et décisif pour l’avenir des générations futures.

Mes chers compatriotes, il faut que nous soyons lucides. Les semaines qui viennent seront éprouvantes, mais les perspectives qui sont les nôtres, grâce à la vaccination, nous permettent de regarder l’avenir avec optimisme. Bientôt, nous pourrons retrouver le cours normal de nos vies. J’en ai la conviction et j’espère que vous en êtes vous aussi convaincus.  

Je reste naturellement à votre disposition et à vos côtés dans cette épreuve.

Fidèlement.

Pieyre-Alexandre Anglade