Le 15 décembre 2021, j’intervenais en hémicycle dans le cadre du débat sur la Présidence française de l’Union européenne au premier semestre de l’année 2022. Pour la première fois depuis 13 ans, notre pays assure cette présidence. C’est à la fois un immense honneur et une grande responsabilité. C’est aussi une étape supplémentaire pour la refondation de l’Europe que nous avons proposée aux Français en 2017. Retour sur les grands axes de cette Présidence :
Une Europe plus souveraine :
La souveraineté et l’autonomie stratégique de l’Europe passent par deux choses : notre capacité à défendre nos intérêts dans le monde et notre capacité à protéger nos frontières. Durant la Présidence française, une réforme de l’espace Schengen sera examinée. Cela s’accompagnera de la création d’un mécanisme de soutien d’urgence, en cas de crise, à la frontière d’un Etat membre. La France impulsera aussi des actions concrètes pour renforcer l’autonomie stratégique européenne, dans les lignées des initiatives portées par Emmanuel Macron depuis 2017.
Un nouveau modèle européen :
La relance est au cœur des priorités de la Présidence française : c’est par cette relance que passe le renforcement de notre économie et de nos acquis sociaux. Dans ce cadre, la France œuvrera pour la création d’un salaire minimum décent dans tous les Etats membres de l’Union. Une meilleure conciliation entre compétitivité industrielle et ambition climatique sera également l’un des fils conducteurs de la Présidence français avec, notamment, l’instauration d’une taxe carbone aux frontières de l’Europe. Enfin, l’adoption d’une règlementation européenne ambitieuse face aux GAFAM sera un enjeu clé durant les prochains mois.
Une Europe humaine :
L’humanisme sera au cœur de la Présidence française : cela passe par la défense de nos valeurs et le renforcement de la cohésion européenne. Dans ce contexte, la France impulsera la création d’un fonds de soutien au journalisme indépendant. Aussi, une Académie européenne dédiée aux sujets culturels et éthiques sera lancée. Afin de renforcer la cohésion européenne, la France défendra enfin la mise en place d’un service civique européen de six mois pour les moins de 25 ans.
Retrouvez mon intervention en vidéo ci-dessous :