Bilan 2020 : une année de lutte pour protéger les Français du covid-19

Alors que s’achève l’année 2020, je tenais à vous faire un bilan en 5 points de l’ensemble de nos actions. Tout au long des vacances de fin d’année, vous retrouverez sur mon site 5 articles détaillés sur les avancées de notre pays. En voici le deuxième, dédié aux mesures prises pour protéger les Français au covid-19.

 

Dès le début de la crise, le mot d’ordre de l’Etat a été très clair : protéger les Français quoiqu’il en coûte. Sur le plan sanitaire, tout a été fait pour freiner l’épidémie du covid-19 (confinement, renforcement de nos stocks de masques et de médicament, soutien accru aux hôpitaux et aux soignants). Sur les plans économique et social, tout a été fait pour limiter les conséquences du covid-19 (mesures d’urgence, soutien aux plus précaires, plan de relance ambitieux). Retour sur les principales initiatives prises pour protéger les Français :

 

Des mesures sanitaires strictes mais nécessaires :

Plusieurs mesures de confinement ont été décidées tout au long de l’année. Si elles ont représenté un réel sacrifice pour nous tous, elles ont cependant eu des résultats, réduisant le nombre potentiel de décès et de personnes admises en réanimation. Si l’épidémie perdure, les mesures sanitaires strictes adoptées par l’Etat ont permis d’en atténuer les effets.

L’ensemble de ces mesures ont aussi été essentielle pour préserver nos soignants. Lourdement éprouvés par la crise sanitaire, la revalorisation des conditions de travail de ces derniers a été au cœur des priorités de l’Etat. A l’issue de la première vague, le Ségur de la Santé a été lancé. Vaste consultation réunissant les principaux acteurs du secteur, celui-ci a abouti à un plan de soutien massif. Ce plan prévoit notamment de déployer 8,8 Mds € pour revaloriser les salaires des personnels des hôpitaux et des EHPAD ainsi que 19 Mds € pour investir dans les établissements de santé et médico-sociaux.

Concernant le vaccin, la France a été à l’initiative d’une task force européenne pour que nous coordonnions notre action à ce sujet. Cela nous a permis de faire l’acquisition de 200 millions de doses à des prix satisfaisants et identiques pour tous les pays européens. Le vaccin reste en effet un rempart clé pour lutter contre l’épidémie. Néanmoins, comme l’a rappelé le Gouvernement, le vaccin ne sera en aucun cas obligatoire, les Français étant libres de décider si oui ou non ils souhaitent se faire vacciner.

Sur le plan juridique, plusieurs lois ont été adoptées ces derniers mois afin de fixer le cadre juridique de l’état d’urgence sanitaire. Afin de mieux anticiper l’avenir, un projet de loi créant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires a été présenté cette semaine. Celui-ci sera examiné au Parlement une fois la crise du covid-19 passée. Si je salue cette décision de report de l’examen du texte au regard du contexte actuel, celui-ci n’en demeure pas moins essentiel pour nous préparer à de nouvelles crises.

 

Des mesures économiques et sociales d’urgence :

Depuis le début de la crise, près de 106 milliards d’euros ont été mobilisés pour le déploiement de mesures d’urgence visant à soutenir les populations les plus touchées par la crise. De nombreux dispositifs ont ainsi été mis en place pour soutenir les entreprises et leurs salariés face à la crise : prise en charge du chômage partiel, prêts garantis par l’Etat, exonération et report de charges sociales, ou encore fonds de solidarité (qui aura bénéficié en décembre 2020 à plus d’1,5 million d’entreprises dont 600 000 pourront toucher une aide allant jusqu’à 10 000 € ce mois-ci). Les secteurs les plus touchés par la crise ont, eux, fait l’objet de plans spécifiques comme ce fut le cas pour les secteurs du tourisme, du spectacle, de la culture, de l’hôtellerie ou encore de l’aéronautique.

Plusieurs mesures sociales d’ampleur pour soutenir les plus vulnérables ont aussi été déployées. Par exemple, fin novembre, les bénéficiaires du RSA ont perçu une aide de 150 € (avec 100 € supplémentaires par enfant à charge). Une garantie de revenu minimum mensuel de 900 € pour novembre, décembre, janvier et février a aussi été fixée pour les personnes ayant travaillé plus de 60 % du temps en 2019 mais pas assez en 2020. La jeunesse a aussi fait l’objet d’une attention particulière avec le fameux plan « 1jeune1solution » doté de 6,7 Mds € et visant à faciliter l’insertion professionnelle des jeunes.

 

Un plan de relance ambitieux pour reconstruire et transformer la France :

Présenté en septembre 2020 et doté de 100 Mds € (avec une contribution de l’Union européenne à hauteur de 40 Mds €), le plan France Relance a pour objectif de permettre la reprise mais aussi de transformer durablement notre économie. Cet ambitieux plan pour l’avenir est guidé par trois priorités : la transition écologique (30 Mds €), la compétitivité de notre économie (34 Mds €), et la cohésion sociale et territoriale (36 Mds €).

France Relance est avant tout un projet d’avenir : certaines de ses mesures commencent déjà à se déployer partout sur notre territoire, d’autres le feront en 2021. A cet égard, le budget que nous avons adopté pour l’année 2021 est un budget de reconstruction et de transformation économique. Retour sur certaines des mesures phares de ce budget :

➖ L’investissement d’1 Md € dans des secteurs stratégiques pour l’avenir (santé, numérique et alimentation).

➖ La baisse des impôts de production à hauteur de 10 Mds € pour stimuler la compétitivité des entreprises et relocaliser les industries à forte valeur ajoutée.

➖ Le renforcement des fonds propres des TPE et PME pour leur permettre de continuer à investir et à se développer.

➖ Le soutien pour relever le défi numérique avec 385 M € pour la mise à niveau numérique des PME et TPE et 1,5 Mds € pour l’Etat et les territoires.

➖ Le soutien à l’export pour renforcer les mesures prises dans le cadre du plan d’urgence de soutien aux entreprises exportatrices mis en place en avril 2020.

➖ La montée en compétence pour changer cette crise en opportunité avec 1 Md € pour France compétence et Pôle emploi et 900 M e pour un programme d’investissement dans la formation.

Pieyre-Alexandre Anglade

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