Cela fait près de 180 jours que Boualem Sansal, écrivain algérien et citoyen français de 80 ans est détenu à Alger. Atteint d’un cancer, il est privé de ses droits fondamentaux : sans accès à son avocat français, sans transparence sur les charges retenues, sans soins adaptés.
Sa situation est inacceptable.
Ni la liberté d’expression ni la dignité humaine ne peuvent être sacrifiées sur l’autel des tensions politiques. La représentation nationale, à travers une résolution européenne, exige sa libération immédiate et inconditionnelle. Elle demande également l’accès de son avocat à Alger et l’envoi d’une mission médicale indépendante.
Ce combat dépasse le cas de M. Sansal car plus de 200 prisonniers d’opinion croupissent aujourd’hui en Algérie, dans un contexte préoccupant de régression des libertés.
La France, l’Europe, et tous les défenseurs des droits humains doivent parler d’une seule voix : un écrivain n’a pas sa place en prison.
Boualem Sansal n’a pas sa place en prison.