En 2017, Emmanuel Macron a fait de l’égalité entre les femmes et les hommes la grande cause du quinquennat. Elle a guidé l’action du président de la République et du Gouvernement, mais également celle de la majorité, et en particulier celle du groupe LaREM.
Nos promesses ont été tenues, mais nous ne devons pas nous en contenter. Notre objectif depuis 2017 est resté le même : ne jamais se satisfaire des droits formels, toujours aller vers des droits réels. La dynamique que nous avons collectivement enclenchée au Parlement, avec le soutien du Gouvernement et du Président de la République, doit se poursuivre pour aller au bout du long chemin qu’il reste à parcourir.
Les mesures-phares du quinquennat :
🔷 L’adoption de la PMA pour toutes, grand pas pour l’égalité entre toutes les femmes et promesse tenue !
🔷 Allongement de deux semaines du délai d’accès à l’IVG grâce à l’action du Groupe : c’est une avancée qui était essentielle pour lutter contre les inégalités géographiques ou sociales.
🔷 Une loi pour mieux protéger les victimes de violences conjugales : levée du secret médical en cas de danger immédiat, aggravation des peines en cas de harcèlement moral au sein du couple. Nous avons amélioré le déploiement du bracelet anti-rapprochement et l’usage du Téléphone Grave Danger et avons interdit la délivrance de certificats de virginité.
🔷 L’allongement de 14 à 28 jours du congé paternité, avec une partie obligatoire : c’est à la fois un droit obtenu pour les pères mais aussi pour l’égalité dans la répartition des tâches et pour le bien-être des enfants.
🔷 Dans la loi dite « Rixain-Castaner » pour l’égalité économique, nous avons mis en place des quotas de 40% des femmes dans les postes de direction (d’ici 2030), mais aussi dans les jurys pour favoriser l’entrepreneuriat féminin. Et pour lutter contre les violences économiques dans le couple, un conjoint ne peut désormais plus toucher un salaire à la place de sa compagne.
🔷 Pour lutter contre une forme de violence touchant majoritairement les femmes, nous avons créé une nouvelle infraction d’outrage sexiste et allongé le délai de prescription de 20 à 30 ans pour les crimes sexuels sur mineurs dans la loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. Nous avons également instauré un seuil de non-consentement des mineurs de moins de 15 ans.
🔷 Dans le budget et l’orientation des priorités de la Sécurité sociale, nous avons rendu gratuite la contraception jusqu’à 25 ans et investi dans une stratégie nationale de lutte contre l’endométriose.
Hier soir, Emmanuel Macron a souhaité refaire de la lutte contre les inégalités femme-homme la grande cause du quinquennat pour son prochain mandat.
Sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, nous continuerons donc d’agir pour poursuivre l’action engagée depuis 5 ans :
1. Mettre en place un pôle juridictionnel spécialisé dans les violences conjugales
Dans toutes les juridictions, nous proposons que soit mis en place un pôle juridictionnel spécialisé dans les violences conjugales.
2. Généraliser le système de plainte en ligne et hors du commissariat
Nous faciliterons la plainte en ligne pour de nombreux délits sans plus avoir besoin d’aller au commissariat. Nous permettrons aux victimes d’être accompagnées en déposant plainte à leur domicile ou dans le lieu où elles sont en sécurité.
3. Instaurer un droit à la garde jusqu’à 12 ans pour les familles monoparentales
Parce que jusqu’à son entrée au collège, un enfant ne se garde pas tout seul, nous étendrons l’aide à la garde d’enfant pour les enfants de 6 à 12 ans des familles monoparentales.
4. Continuer à faire de l’égalité Femme-Homme la grande cause du prochain quinquennat
Parce que toute la société et toute la puissance publique doivent être mobilisées pour mener ce combat en faveur de l’égalité, et parce qu’un tel changement en profondeur de notre société s’inscrit dans le temps long, l’égalité entre les femmes et les hommes sera à nouveau la grande cause du quinquennat.