Ce mardi se déroulait la dernière séance de question au Gouvernement (QAG) de cette mandature. C’est évidemment un moment singulier dans notre mandat, marqué de beaucoup d’émotion.
Les QAG sont un temps fort de la vie du Parlement. Chaque mardi à l’Assemblée nationale et chaque mercredi au Sénat, les parlementaires interrogent les membres du Gouvernement sur des sujets d’actualité. Que nous soyons issus de la majorité ou de l’opposition, ces séances sont essentielles pour l’exercice de la mission de contrôle par le Parlement du Gouvernement.
Durant les cinq dernières années, je suis intervenu à plusieurs reprises pendant les QAG, toujours avec la volonté d’interroger le Gouvernement sur des sujets graves, importants pour l’avenir de la France, de l’Europe et de nos compatriotes. A chaque fois, j’ai cherché à rendre compte de la complexité des situations, sans jamais céder aux facilités ou à l’outrance, toujours avec la volonté de faire avancer les choses.
Le 7 juillet 2021 sur la réforme de l’article 1er de la Constitution :
En 2021, j’ai été nommé rapporteur pour le projet de loi constitutionnelle visant à intégrer la protection de l’environnement à l’article 1er de la Constitution. Cette proposition émanait de la Convention citoyenne sur le climat. J’ai défendu ce texte à l’Assemblée nationale avec pour objectif qu’il soit ensuite soumis par référendum aux Français. Pour y parvenir, l’accord du Sénat était cependant nécessaire et celui-ci a refusé d’adopter le texte de la Convention citoyenne pour le climat, empêchant le référendum.
Le 27 mai 2020 sur la réouverture des frontières :
A l’issue du premier confinement, j’intervenais sur la nécessité d’une réouverture coordonnée des frontières. Il s’agit d’un enjeu majeur pour nombre de Français établis dans des territoires transfrontaliers et dont les situations particulières doivent être prises en compte. Les fermetures de frontières non coordonnées au sein de l’Union européenne ont eu des conséquences graves pour ces derniers. A l’Assemblée, j’ai tout fait pour que cette situation se résolve rapidement.
Le 4 mars 2020 sur la situation à Idlib et l’accueil des migrants :
Les raids meurtriers du Gouvernement syrien contre les populations civiles à Idlib en 2020 n’étaient malheureusement ni les premiers, ni les derniers. Ces violences impliquent que nous soyons mieux préparés à accueillir ceux qui fuient des situations d’une extrême violence. J’interrogeais le Ministre des affaires étrangères sur les mesures qui seraient prises pour une politique migratoire européenne plus efficace.
Le 8 janvier 2020 sur les priorités pour l’Union européenne :
Dans ses vœux pour l’année 2020, le Président de la République était revenu sur sa volonté de consolider l’Union européenne. Lors des QAG qui ont suivi ces vœux, j’interrogeais la Secrétaire d’Etat aux affaires européennes sur nos priorités pour y parvenir.
Le 22 mai 2019 sur les ingérences étrangères lors des campagnes électorales:
A quelques jours des élections européennes, face à la circulation de nombreuses fake news et suite à la venue à Paris de l’idéologue identitaire Steve Banon, j’intervenais sur la nécessité de protéger notre démocratie des ingérences étrangères.
Le 6 mars 2019 sur l’avenir de la construction européenne :
Les années 2010 ont été une décennie noire pour l’Union européenne, notamment avec la crise des dettes souveraines et le Brexit. A l’approche des élections européennes, le Président de la République avait appelé à une renaissance européenne. J’intervenais sur ce point en hémicycle.
Le 13 juin 2018 sur l’accueil des réfugiés en Europe :
En juin 2018, un navire transportant 629 réfugiés, l’Aquarius, était balloté d’un port à l’autre, pendant des semaines, car aucun pays européen ne voulait l’accueillir. Cette crise illustrait les divisions qui caractérisaient alors l’Europe en matière migratoire. Deux semaines avant la tenue du Conseil européen de juin 2018, j’interrogeais le Gouvernement sur ce que la France allait faire pour que le Conseil prenne ses responsabilités.
Le 7 mars 2018 sur les élections en Italie :
En mars 2018, les élections italiennes ont donné une majorité au souverainiste identitaire Matteo Salvini. Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard : pendant des années, le projet européen n’a pas assez été défendu par nos gouvernants, et ce, alors que les réponses aux défis du 21e siècle passent par une Europe plus forte.